Les Contes Tsiganes
par la Compagnie du Chameau
(durée : 50 min)
La comédienne Béatrice Vincent et la violoncelliste Élisabeth Urlic entraînent petits et grands dans un monde magique librement inspiré de contes traditionnels tsiganes.
Chaque représentation est introduite par « La Prière de la femme tsigane pour ses enfants » et se
poursuit avec un premier conte long et plein de rebondissements« Yachko et la Mort ».
Marchant sur les routes, le jeune Yachko se voit offrir par une vieille Tsigane, un sac magique qui lui permet d’enfermer tout ce qu’il souhaite d’un simple « Va dans le sac ! ». Ainsi équipé, il peut se procurer la nourriture nécessaire à son voyage, et se tirer d’affaire face à quelques mauvaises rencontres. Son sac lui servira à capturer le dragon qui menaçait une belle princesse ou encore à éloigner la Mort venue le chercher trop tôt. Au fil des ans et de son long périple, il décidera un jour d’enfouir sa vieillesse dans le sac pour revenir épouser la princesse qu’il avait délivrée.
Béatrice Vincent passe de la narration à l’incarnation de tous ces personnages - Yachko, la vieille, le Roi, la Mort … - accompagnée par Élisabeth Urlic au violoncelle. La musicienne utilise son instrument de manière classique pour jouer des airs traditionnels tsiganes, ou de manière plus incongrue, en marquant le rythme sur la caisse de résonance, en pinçant les cordes, ou encore en se servant de petites percussions pour ponctuer l’histoire.
Le spectacle se conclut par un second conte qui varie selon les représentations.
Pour les enfants de 5 à 8 ans, «Kalebala» est l’histoire d’une jeune fille qui, grâce à un présent du soleil, transforme sa chevelure en or, donne fortune et musique au peuple tsigane.
Pour les plus grands ou un public
familial, «La Poule» conte l’histoire d’un courageux tsigane qui, revenu du septième monde, rencontre une belle jeune fille à qui l’on a jeté un terrible sort : la malheureuse ne conserve sa
grâce et sa beauté qu’une heure par jour et passe le reste de son temps transformée en petite poule noire. Pour briser le sortilège, le valeureux devra l’épouser sous la forme d’une poule,
bravant les huées et les obstacles. La belle s’avèrera être la fille du roi des Tsiganes et les noces que tout le monde réprouvaient furent alors célébrées aux quatre coins du monde lors d'une
fête dont on se souvient encore...