TT 22 octobre 2014 – Françoise Sabatier Morel
Capable de déchaîner les éléments, inapte à l’amour, ou ogresse insatiable, la figure de la sorcière puissante et malveillante perd toujours face à la sagesse d’un vieil homme, à la volonté d’une mère et à la sagacité d'un enfant. Une adaptation de trois contes pour une conteuse et une violoncelliste ; la première, narratrice et personnages, cache dans les plis de sa robe sombre, capuchon et drapés de sorcière, monte sur un escabeau, seul élément de décor qui devient montagne, maison, arbre… ; la seconde rythme le récit, de ponctuations musicales en bruitage. Après Les Contes tsiganes, ce spectacle signe la deuxième collaboration de la comédienne Béatrice Vincent et de la musicienne Elisabeth Urlic. Le duo fonctionne toujours à merveille et ces histoires font frémir juste ce qu'il faut.
octobre 2014 – Isabelle d'Erceville